Circuit comprenant Capu Larghja (2503), Capu à Crucetta (2499), Capu Falu (2540) et Capu à l'Inzecca (2299)
1/ Fiche technique
Randonnée effectuée le 17 juin 2007 avec Patrick et Lionel
Départ : Piste menant à la Grotte des Anges, venant de Calasima, Haute-Corse, alt. 1200
Point le plus haut : Capu Falu, 2540
Difficultés : pour le Capu Larghja, escalade d'un dièdre nécessitant l'emploi de la corde et crète aérienne (classé PD sup.) ; fréquent besoin de poser les mains pour le reste de la randonnée ; quelques parties hors sentiers.
Intérêt : randonnée très minérale, circuit varié, ascension du Capu Larghja, un des sommets les plus difficiles d'accès aux randonneurs
Dénivelée : 1650 m
Durée : 9h45, pauses comprises
Vitesse moyenne de montée (m/h) : ~360
Vitesse moyenne de descente (m/h) : ~450
2/ Le récit
Départ à 6:30 de la piste menant à la Grotte des Anges depuis Calasima que l'on suit quasiment jusqu'aux Bergeries de Ballone (1430). Aux bergeries, on récupère le GR20 pendant environ une demi-heure pour rejoindre le refuge de Tighjettu auquel on ne passe pas pour suivre grosso modo le ravin de Valle di Stagni (dir. générale NE). Le sentier est cairné. Vers l'altitude 1950, nous nous dirigeons plein nord pour viser les contreforts sud du Capu Larghja, qui est notre premier objectif de la journée. Arrivés à l'altitude 2250, il faut remonter le couloir menant à la brèche Félix par une succession de dalles, de terrasses et de petites vires.
Lionel, qui avait décidé de ne pas gravir le Larghja (vertige oblige), nous abondonne quelques minutes plus tard. Patrick et moi le retrouverons une heure et demi après !
Nous montons donc vers la Brèche Félix atteinte après quelques passages où il faut poser les mains et après s'être équipés du baudrier et de tout l'équipement qui va avec (corde, sangle, mousquetons...). Quelques mètres avant la Brèche, sur la gauche, le dièdre, redressé et légèrement humide en son angle. Patrick passe en premier, me demande si j'ai besoin de m'assurer, je réponds "non" : les prises sont nombreuses et sûres. Au premier piton (15-20 m d'ascension), je laisse mon sac accroché à une dégaine. Patrick continue, je le suis. Le dièdre s'adoucit, un deuxième piton est fixé dans l'angle du dièdre, et nous arrivons en haut sans autre difficulté. Il s'agit alors de contourner par l'ouest un ultime ressaut (troisième piton) pour déboucher sur la courte crète (une cinquantaine de mètres de long), assez aérienne et délicate en bon rocher et en montagnes russes. Quelques minutes plus tard, au prix d'un assurage à la corde, nous atteignons le sommet !
Le panorama est un peu bouché par les nuages mais nous sommes tous près de la Punta Minuta et nous dominons la vallée d'Ascu de plus de 1000 m. !
Nous entamons alors la redescente en récupérant la corde sur l'arête et arrivons en haut du fameux dièdre. Là, il est préférable de s'assurer et je descends donc en premier, Patrick assurant ma sécurité. Arrivé au sac laissé plus tôt, je m'accroche au piton et laisse arriver Patrick. Je récupère le sac et continue ma descente jusqu'au pied du dièdre. Patrick me rejoint, nous rangeons l'attirail dans les sacs et faisons un saut à la Brèche Félix pour admirer la vue sur Ascu.
Puis nous entamons la descente du couloir pour retrouver quelques minutes plus tard Lionel qui avait commencé à monter à notre rencontre. Nous l'avions laissé 1h30 sans voir le temps passer... Après le ralliement, il faut continuer de descendre pour passer sous les contreforts du Larghja, à 2250 m d'altitude.
Nous repartons alors tous les trois vers Capu à Crucetta, plein est, d'abord sur un pierrier et des dalles confortables puis sur un éboulis de petits cailloux très laborieux. Patrick, guère intéressé par la course aux 2000, file vers Bocca Crucetta suprana (2456) et Lionel et moi (pour la seconde fois après le périple de septembre 2005) gravissons le Capu à Crucetta (2499). Puis direction le col pour retrouver Patrick qui avait commencé la pause repas.
Une fois les victuailles avalées, nous filons vers le Capu Falu (2540), rejoint assez facilement et assez rapidement par des éboulis sur son versant nord-ouest (une demi-heure depuis le col). A partir de là, on essaie de suivre la crète pour rejoindre le Capu à l'Inzecca (2299) et redescendre, globalement au sud puis au sud-ouest, vers la bergerie de Tilarba (1623, source). De la Cresta di l'Inzecche à la bergerie, la descente se fait globalement hors sentier, sur les restes d'un incendie.
Des bergeries de Tilarba, le sentier repart vers l'ouest et atteint une épaule au bout de 20 minutes cotée 1460. Un panneau indique le chemin à suivre pour rejoindre la Grottes des Anges, chemin que nous essayons tant bien que mal de pratiquer (cairns épisodiques, balisage aléatoire...). A 1300, on rejoint la piste dont on coupe à travers broussaille quelques lacets pour retrouver la voiture laissée le matin à l'altitude 1200.
Départ : Piste menant à la Grotte des Anges, venant de Calasima, Haute-Corse, alt. 1200
Point le plus haut : Capu Falu, 2540
Difficultés : pour le Capu Larghja, escalade d'un dièdre nécessitant l'emploi de la corde et crète aérienne (classé PD sup.) ; fréquent besoin de poser les mains pour le reste de la randonnée ; quelques parties hors sentiers.
Intérêt : randonnée très minérale, circuit varié, ascension du Capu Larghja, un des sommets les plus difficiles d'accès aux randonneurs
Dénivelée : 1650 m
Durée : 9h45, pauses comprises
Vitesse moyenne de montée (m/h) : ~360
Vitesse moyenne de descente (m/h) : ~450
2/ Le récit
Départ à 6:30 de la piste menant à la Grotte des Anges depuis Calasima que l'on suit quasiment jusqu'aux Bergeries de Ballone (1430). Aux bergeries, on récupère le GR20 pendant environ une demi-heure pour rejoindre le refuge de Tighjettu auquel on ne passe pas pour suivre grosso modo le ravin de Valle di Stagni (dir. générale NE). Le sentier est cairné. Vers l'altitude 1950, nous nous dirigeons plein nord pour viser les contreforts sud du Capu Larghja, qui est notre premier objectif de la journée. Arrivés à l'altitude 2250, il faut remonter le couloir menant à la brèche Félix par une succession de dalles, de terrasses et de petites vires.
Lionel, qui avait décidé de ne pas gravir le Larghja (vertige oblige), nous abondonne quelques minutes plus tard. Patrick et moi le retrouverons une heure et demi après !
Nous montons donc vers la Brèche Félix atteinte après quelques passages où il faut poser les mains et après s'être équipés du baudrier et de tout l'équipement qui va avec (corde, sangle, mousquetons...). Quelques mètres avant la Brèche, sur la gauche, le dièdre, redressé et légèrement humide en son angle. Patrick passe en premier, me demande si j'ai besoin de m'assurer, je réponds "non" : les prises sont nombreuses et sûres. Au premier piton (15-20 m d'ascension), je laisse mon sac accroché à une dégaine. Patrick continue, je le suis. Le dièdre s'adoucit, un deuxième piton est fixé dans l'angle du dièdre, et nous arrivons en haut sans autre difficulté. Il s'agit alors de contourner par l'ouest un ultime ressaut (troisième piton) pour déboucher sur la courte crète (une cinquantaine de mètres de long), assez aérienne et délicate en bon rocher et en montagnes russes. Quelques minutes plus tard, au prix d'un assurage à la corde, nous atteignons le sommet !
Le panorama est un peu bouché par les nuages mais nous sommes tous près de la Punta Minuta et nous dominons la vallée d'Ascu de plus de 1000 m. !
Nous entamons alors la redescente en récupérant la corde sur l'arête et arrivons en haut du fameux dièdre. Là, il est préférable de s'assurer et je descends donc en premier, Patrick assurant ma sécurité. Arrivé au sac laissé plus tôt, je m'accroche au piton et laisse arriver Patrick. Je récupère le sac et continue ma descente jusqu'au pied du dièdre. Patrick me rejoint, nous rangeons l'attirail dans les sacs et faisons un saut à la Brèche Félix pour admirer la vue sur Ascu.
Puis nous entamons la descente du couloir pour retrouver quelques minutes plus tard Lionel qui avait commencé à monter à notre rencontre. Nous l'avions laissé 1h30 sans voir le temps passer... Après le ralliement, il faut continuer de descendre pour passer sous les contreforts du Larghja, à 2250 m d'altitude.
Nous repartons alors tous les trois vers Capu à Crucetta, plein est, d'abord sur un pierrier et des dalles confortables puis sur un éboulis de petits cailloux très laborieux. Patrick, guère intéressé par la course aux 2000, file vers Bocca Crucetta suprana (2456) et Lionel et moi (pour la seconde fois après le périple de septembre 2005) gravissons le Capu à Crucetta (2499). Puis direction le col pour retrouver Patrick qui avait commencé la pause repas.
Une fois les victuailles avalées, nous filons vers le Capu Falu (2540), rejoint assez facilement et assez rapidement par des éboulis sur son versant nord-ouest (une demi-heure depuis le col). A partir de là, on essaie de suivre la crète pour rejoindre le Capu à l'Inzecca (2299) et redescendre, globalement au sud puis au sud-ouest, vers la bergerie de Tilarba (1623, source). De la Cresta di l'Inzecche à la bergerie, la descente se fait globalement hors sentier, sur les restes d'un incendie.
Des bergeries de Tilarba, le sentier repart vers l'ouest et atteint une épaule au bout de 20 minutes cotée 1460. Un panneau indique le chemin à suivre pour rejoindre la Grottes des Anges, chemin que nous essayons tant bien que mal de pratiquer (cairns épisodiques, balisage aléatoire...). A 1300, on rejoint la piste dont on coupe à travers broussaille quelques lacets pour retrouver la voiture laissée le matin à l'altitude 1200.
3/ Quelques photos
La crète finale du Capu Larghja :
Patrick au sommet du Capu Larghja :
La descente du dièdre (partie basse) :
Lionel sur le Capu Falu ; au fond, le Cintu :
L'arrivée !4/ Le profil
Une rando placée sous la pression des législatives : objectif d'arriver avant 18 h au bureau de vote.
RépondreSupprimerCe fut réussi tout comme la rando même si on a dû laisser partir le dernier sommet dans le rétroviseur lors de la descente. Pas tant affecté que ça vu la mauvaise qualité (encore !) du sol (cailloux, petit maquis instables)
Autre petit regret mais qui a enflé les quelques jours suivant la sortie : ne pas avoir tenté le Capu Larghia alors que je bénéficiais de la présence de Patrick (secouriste en montagne) et de Sam en appui. Ce sera pour plus tard avec Sam plus aguerri pour me supporter si je braque techniquement ou psychologiquement!!
Je mettrais un niveau moyen à cette sortie, heureusement qu'il y avait de beaux points de vue car la marche n'a pas toujours été marrante, loin de là !
Lionel.
Il est clair que le point d'orgue de cette journée, c'était le Larghja !
RépondreSupprimerMais l'ambiance sauvage et minérale du versant sud de la crète Minuta - Falu valait aussi le déplacement...