12 avril 2009

Trail des Citadelles - Ariège


Le trail des Citadelles, c'était aujourd'hui, avec Lionel. 20 km, 1000m de dénivelé sous la pluie, dans la boue, la fange et la gadoue. Un peu de neige aussi au château de Montségur. Beaucoup de monde et des croisements parfois difficiles. Des glissades pour tout le monde, des chutes pour certains et une belle aventure.
Lionel et moi avons fini 246 (en 3h2') et 236èmes (en 2h59'57").
En résumé, pour moi : un départ assez laborieux, je n'étais pas en forme et avais beaucoup de mal à prendre un rythme régulier et rapide et encore moins à accélérer. Les premières pentes ressemblaient à des torrents de boue et il était parfois difficile de trouver des appuis stables, non glissants. J'ai eu du mal à relancer dans les parties plates. Arrivé au château de Montségur en 1h35.
Plus à l'aise dans les descentes (mes chaussures sont géniales), je me suis souvent fait rattraper sur le plat par les concurrents dépassés quelques minutes plus tôt. Dommage. Arrivé en moins de trois heures, soulagé et fourbu mais heureux d'avoir terminé !
Seul regret, que le tee-shirt cadeau du finisher ne soit pas à ma taille (il ne restait plus de XL).

2 commentaires:

  1. Anonyme3:07 PM

    Bravo les montagnards, j’ai pensé à vous en regardant la météo.
    Un petit bain de boue, c’est bon pour la peau. La boue, nous en Normandie, on connaît, c’est une question d’habitude. Si vous divisez le temps par deux, l’année prochaine vous êtes dans les premiers ;-)
    Sérieusement, vous avez été courageux, car les conditions décrites auraient réussi à décourager même un gars du Nord.
    Encore bravo !
    Jean-Marc

    RépondreSupprimer
  2. Merci beaucoup ! Oui, ce fut assez... acqueux ! Pour preuve, lu sur le site http://www.runningmag.fr :

    " Pour hommes forts, très forts !

    Difficile de décrire en quelques mots les conditions dans lesquelles ont couru les "courageux" traileurs de la désormais célèbre épreuve de Lavelanet. C'était tout simplement dantesque. De la boue jusqu'au genou, du froid, de la neige dans les sommets, et de la pluie sans arrêt. Bref il fallait être vraiment costaud pour en terminer et que ce soit sur le 20, le 40 ou le 70 bornes. Même les marcheurs n'ont pas démérité. Patrick Bruni s'impose lui pour la deuxième fois et Michel Rabat sur le 20 pour la troisième fois. Ce sont les symboles des Citadelles. Un Espagnol, Alvard Rodriguez Barriero, remporte lui le quarante bornes. C'était sa première sortie en France..."

    C'est dire...

    RépondreSupprimer