Randonnée effectuée le 8 avril 2006 avec Lionel.
Départ : D147, altitude 755, point coté IGN
Dénivelée positive : env. 1700 m.
Difficultés : aucune en l’absence de neige si ce n'est l'orientation et l'absence, par moments, de sentier.
Intérêt : le panorama gigantesque
Point le plus haut : Monte Padru, 2390
Durée : 6h00 + 4h00, pauses comprises
Conditions météo : grand beau, léger vent froid au sommet
2/ Le récit
Au départ, on commence mal puisqu'on ne suit pas les instructions de nos guides papier et que l'on part rive droite du ruisseau de Casanovaccia. Très vite, le sentier impraticable révèle notre erreur flagrante et nous devons redescendre au point de départ avant d'emprunter les (anciennes) terrasses rive gauche. Quelques cairns jalonnent le passage, mais ils sont souvent cachés par la végétation (asphodèles, maquis, ronces ou arbustes) ou écroulés, donc invisibles. Il faut de toutes façons appuyer à droite (plein nord) dans ces premières pentes pour atteindre, vers 850m, un léger replat. De ce point, se diriger toujours plein nord, sur un sentier peu usité mais sur lequel subsistent de nombreux cairns.
A l'altitude 1050, que l'on atteint après 50 min., un nouveau replat où un abri très sommaire résiste au temps, le sentier prend la direction de l'ouest, à plat. Nous franchissons avec lui le Santonnacciu et restons extrêmement vigilants pour ne pas perdre les cairns. La combe que l'on remonte vers l'ouest est boisée mais des traces d'incendies sont toujours présentes. Le sentier est un peu effacé mais il peut être suivi sans trop de difficultés. On débouche alors sur un troisième replat (1350) d'où l'on jouit, en direction du sud-ouest et au 1er plan, des bergeries ruinées de l'Entrata que l'on atteindra après avoir franchi le ruisseau de Casanovaccia. Nous randonnons alors depuis deux heures.
Des bergeries, la vue est très large sur la barrière du Cintu et sur le fond de la Vallée d'Ascu. Juste en face des constructions, le Capu Biancu siège majestueusement.
Nous filons alors vers le nord-ouest, sur la crète, sans sentier ou presque (très peu de cairns) pour arriver au pied de la montée finale vers le Padru vers le nord-nord-ouest. L'IGN indique une altitude de 1714. Plein ouest, de Bocca Tula à la Cima Statoghja, tout est enneigé ! Par contre, le flanc du Padru que nous attaquons est simplement recouvert de quelques névés de neige de médiocre qualité. Certains ne peuvent être évités mais la plupart du temps nous progressons sur un pierrier tantôt fin, tantôt irrégulier.
Les derniers 650 m. de dénivelée sont en tous cas éreintants et sur les ultimes contreforts, il nous faut poser les mains en poussant vers la gauche du sommet pour éviter un névé dangereux situé sur la voie normale, névé que nous traverserons toutefois à la descente, non sans mal !
Il est 12:30 et nous sommes au sommet d'où la vue est, comme attendue, absolument impressionnante : la Cima a i Mori, le Cardu, le Ritondu, le Capu Biancu, le Capu Ciuntrone, le Monte Cintu, le Capu Larghja, la Punta Minuta, la Paglia Orba, le Tafunatu, le Pic Von Cube, la Cima à Statoghja, le Ladroncellu, le Curona, le Capu à u Dente, la Punta Radiche...
La vallée de Tartagine s'étend sous nos pieds, de toute sa profondeur.
Il fait froid et venteux mais le plaisir est intense. 1700m de dénivelée, ça calme !A l'altitude 1050, que l'on atteint après 50 min., un nouveau replat où un abri très sommaire résiste au temps, le sentier prend la direction de l'ouest, à plat. Nous franchissons avec lui le Santonnacciu et restons extrêmement vigilants pour ne pas perdre les cairns. La combe que l'on remonte vers l'ouest est boisée mais des traces d'incendies sont toujours présentes. Le sentier est un peu effacé mais il peut être suivi sans trop de difficultés. On débouche alors sur un troisième replat (1350) d'où l'on jouit, en direction du sud-ouest et au 1er plan, des bergeries ruinées de l'Entrata que l'on atteindra après avoir franchi le ruisseau de Casanovaccia. Nous randonnons alors depuis deux heures.
Des bergeries, la vue est très large sur la barrière du Cintu et sur le fond de la Vallée d'Ascu. Juste en face des constructions, le Capu Biancu siège majestueusement.
Nous filons alors vers le nord-ouest, sur la crète, sans sentier ou presque (très peu de cairns) pour arriver au pied de la montée finale vers le Padru vers le nord-nord-ouest. L'IGN indique une altitude de 1714. Plein ouest, de Bocca Tula à la Cima Statoghja, tout est enneigé ! Par contre, le flanc du Padru que nous attaquons est simplement recouvert de quelques névés de neige de médiocre qualité. Certains ne peuvent être évités mais la plupart du temps nous progressons sur un pierrier tantôt fin, tantôt irrégulier.
Les derniers 650 m. de dénivelée sont en tous cas éreintants et sur les ultimes contreforts, il nous faut poser les mains en poussant vers la gauche du sommet pour éviter un névé dangereux situé sur la voie normale, névé que nous traverserons toutefois à la descente, non sans mal !
Il est 12:30 et nous sommes au sommet d'où la vue est, comme attendue, absolument impressionnante : la Cima a i Mori, le Cardu, le Ritondu, le Capu Biancu, le Capu Ciuntrone, le Monte Cintu, le Capu Larghja, la Punta Minuta, la Paglia Orba, le Tafunatu, le Pic Von Cube, la Cima à Statoghja, le Ladroncellu, le Curona, le Capu à u Dente, la Punta Radiche...
La vallée de Tartagine s'étend sous nos pieds, de toute sa profondeur.
Au retour, la neige est très lourde mais les cairns que nous n'avions pas vus à la montée nous apparaissent maintenant clairement... Et, cerise sur le gâteau, deux mouflons nous font l'honneur, en fin de journée, de s'offirir à notre vue.
3/ Quelques photos
Les derniers contreforts, l'arête finale et l'arrivée au sommet :
Au sommet :
Du sommet, vue sur le Monte Cardu (à gauche) et le Monte Ritondu :
Grand panorama sur la chaîne du Cintu, comprenant le Ciuntrone, le Capu Larghja et, entre autres, la Punta Minuta :
Trois des plus importants sommets de Balagne : (de gauche à droite) le Capu à u Dente, la Punta Radiche et le Monte Grossu :
Le fond de la Vallée d'Ascu avec le Pic Von Cube :
Du sommet, toujours, vue sur le Giusani :
Au premier plan, la Cima à Statoghja, à droite Bocca Tula et, au fond, le Monte Curona :
4/ La carte du parcours
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